samedi 9 octobre 2010

CONTRE LES TESTS SUR LES ANIMAUX – Marketing de la Cause


Le Marketing de la Cause est en pleine croissance. Les consommateurs sont de plus en plus conscients de l’impact de leurs préférences et du comportement des compagnies dont ils achètent les produits. Dans le cours du 1 octobre, on a appris que «les consommateurs veulent de moins en moins consommer sur le dos de la misère humaine». Pour aborder cet article, je voudrais aller plus loin et affirmer aussi que «les consommateurs veulent de moins en moins consommer sur le dos de la misère animale».

Il n’y a rien de plus banal, superficiel et affreux que consommer des produits qui on été testés sur des animaux en une ou plusieurs étapes de leur fabrication. La variété des produits qui sont testés sur les animaux est toujours malheureusement très large. Des produits pour la maison, des teintures pour cheveux, des shampooings, des articles de maquillage, des parfums , entre autres pour lesquels les entreprises attachent plus d’importance au profit qu’à l’éthique commerciale.

Pour avoir une idée de l’ampleur de la problématique, People for the Ethical Treatment of Animals - PETA indique que plus de 100 millions d’animaux meurent chaque année à cause de ces tests effectués dans des laboratoires aux États-Unis http://www.peta.org/issues/animals-used-for-experimentation/default.aspx

Ceux qui veulent contribuer à améliorer le sort et conditions de vie des animaux dans ce monde, peuvent s’assurer de faire un choix consciencieux en visitant le site www.leapingbunny.org qui expose la liste des entreprises qui effectuent des tests sur les animaux et de celles qui n'en font pas.

UN NOËL SANS CRUAUTÉ

En qualité de membre de l’organisation ibéro-américaine AnimaNaturalis, j’ai organisé en 2008 l’événement « Un Noël sans Cruauté » à Guayaquil, Equateur. Le but était d’offrir, pendant les fêtes, des repas sans viande ni sous-produits d’origine animale afin de montrer qu’il est possible d’envoyer un message de cohérence et de paix associant chacun des êtres peuplant cette planète, et cela tout en consommant des mets sains, colorés et délicieux. L’activité avait d’ailleurs profité d’une répercussion médiatique pleinement acceptable.

Voilà une alternative non seulement originale, environnementale et éthique mais aussi tout à fait exquise. Nous avons offert des plats végétaliens aux passants, invités et piétons de la zone du Parc Centenario, site traditionnel et particulièrement achalandé de la ville.


En décembre de cette année, je retournerai dans ma ville d’origine afin d’y passer les fêtes. J’envisage de réitérer cette expérience, parfaitement réussie deux ans plus tôt. Toutefois, j’y apporterai quelques modifications. Effectivement, je prévois de nommer l’événement « Le Riz de la Solidarité » en l’honneur du plat le plus convoité lors de l’opération de 2008. D’ailleurs, chaque plat de riz coûtera 1 USD et tous les fonds seront destinés à financer la stérilisation gratuite de chats errants ou des chats dont les revenus de leurs familles sont faibles.

Dans l’ensemble, il sera possible de faire la promotion du végétarisme et aussi de la stérilisation; cette dernière étant si importante pour la prévention de la cruauté faite aux animaux.

Petit extra : le riz est fait avec des légumes, du «jambon» et des «saucisses» de soya.